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AccueilPrix des Genêts : découvrez les résultats et les nouvelles !

 

Pour célébrer ce rendez-vous annuel des défricheurs de littérature, nous vous avons invités à saisir votre plume pour participer à notre premier "concours de nouvelles".

13 participants se sont lancé le défi de ce genre littéraire très ancien.

 

Un jury composé d'académiciens du prix des Genêts 2020, de professionnels du livre ( Fête du livre, Librairie de l'hôtel de ville, écrivain), de Pascal Mirallès-Fomine – Adjoint à la Culture, aux relations internationales et au jumelage, de Muriel Robic – Adjointe déléguée aux seniors et au quartier « Genêts / Lacouture », et de membres de l’équipe de la Direction de la Culture de la Ville de Bron, s'est réuni après la lecture des 13 nouvelles anonymisées pour désigner le trio lauréat.

 

LES GAGNANTS

Il est temps à présent de découvrir les grands gagnants du premier concours de nouvelles des médiathèques de Bron ...
- 1er prix : Régine Bernot - La Fêlure
- 2e prix : Virginie Mattafiri - Une journée ordinaire
- 3e prix : Juliane Roussel - Fanny ou la liberté retrouvée

Après une délibération riche en échanges, le jury a souligné la qualité d'écriture de l'ensemble des nouvelles.

 

A LIRE, LES 13 NOUVELLES

Nous vous laissons en juger et vous faire votre propre opinion en découvrant l'intégralité des textes :

Et qui sait... peut-être vous donneront-elles le goût de l'écriture !

 

 

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Retour sur le concours...

 

Voici la liste des 20 livres lauréats du Prix des Genêts.

Choix des extraits à intégrer aux nouvelles :

 

TITRE ANNEE EXTRAIT
Des phrases courtes, ma chérie - Pierrette Fleutiaux (Actes Sud)                           2001         "Je suis fière d’elle, je l’aime, […] puisque être sa fille, c’est aussi être de la Russie, de la Chine, de tout le vaste monde et de la littérature en sus."
Le non de Klara - S. Aaron (Nadeau) 2002 "C'était peut être un oui comme tu le dis, mais je l'ai pensé non, c'est sans doute ce qui me convenait le mieux".
Radeau - Choplin (Fosse aux ours) 2003 "Le tout c’est de garder le regard haut et clair, de laisser s’affirmer les horizons entrevus."
Amazone - Fermine (A. Michel) 2004 "Quant à Rodrigues, elle était heureuse de pouvoir s’en défaire et retrouver le lieu d’où elle n’aurait jamais dû partir : le village de son enfance."
 
Chambre sous oxygène - JB Gendarme (Gallimard) 2005 "Elle aime regarder les gens parce qu’elle ne sait pas lire, et donc elle ne peut rien faire d’autre dans le métro que de regarder les gens."
Villa amalia -  Quignard (Gallimard) 2006 "Elle l’aima avant de penser qu’on peut aimer d’amour un lieu dans l’espace."
Je voudrais tant que tu te souviennes - Mainard (Losfeld) 2007 "Elle est comme un verre qui se vide, par une brèche minuscule, une toute petite fêlure, et si tu ne prends pas soin de la remplir elle disparaîtra tout à fait."
Le Village de l’allemand - Boualem Sansal (Gallimard) 2008 "Je n'ai ni amoindri la responsabilité de mon père, qui n'était qu'un infime rouage d'une fantastique machine, ni considéré que cette machine aveugle ait pu fonctionner une seule seconde sans la ferme volonté de chacun des hommes qui la servaient." 
L’attente du soir - Arfel (Corti) 2009 "Il apprendra les couleurs et la peinture avant les mots, pour dire ce qu'il voit du monde".
Photo de groupe au bord du fleuve - Dongala (Actes sud) 2010 "Ce matin, quand tu te lèves, tu sens que ce jour qui se lève avec toi est un jour qui ne s’est encore jamais levé, un jour différent."
Samba pour la France - D. Coulin (Seuil) 2011 "Il cherchait ses mots. Ils croyait encore en leur pouvoir." 
En vieillissant les hommes pleurent - JL Seigle (Flammarion) 2012 "L’histoire des hommes, c’est l’inverse de la solitude"
Dans l’ombre de  la lumière - Pujade-Renaud (Actes sud)  2013 "Il y a encore chez les hommes un peu de lumière : eh bien ! qu’ils marchent, qu’ils marchent, pour que les  ténèbres ne les saisissent pas !"
Les évaporés - Reverdy (Flammarion) 2014 "Comment on s'évapore et où l'on atterrit,qu'il suffise de prendre le train,que personne ne vous recherche,ni la police parce qu'il n'y a pas de crime, ni la famille parce que vous venez de la déshonorer,que vous deveniez de fait une sorte de clandestin dans votre propre pays."
L’étrangère - Toranian (Flammarion)  2015 "Hugo m’apprend le beau sous le laid."
Je suis en vie et tu ne m’entends pas - D. Arsand (Actes sud) 2016 "Il croisait des passants, mais les passants ici, en étaient-ils encore ? Se promener appartenait «au langage des légendes."
Les vivants au prix des morts - Frégni (Gallimard) 2017 "Chacun de nous devrait commencer sa journée par un café et quelques mots dessinés sur un cahier rouge. Caresser chaque matin, juste avant le jour, la blancheur si douce d’une page, y retracer les contours de sa vie".
Rupture - Desbiolles (Flammarion) 2018 "À la faveur de la lune, le désastre se découvre, irréel encore, moins cru qu’il ne le sera demain matin en plein jour."
Faire Guignol - Fournel (POL) 2019 "Il sait les histoires, les petites et la grande, avant tout le monde il détient le secret de s'en amuser".
Il est des hommes qui se perdront toujours - Lighieri (POL) 2020 "J'ai beaucoup repensé à l'enfance récemment. Et pas seulement à la mienne, mais à celle de tout ceux qui ont traversé la leur comme une nuit qui n'en finissait pas."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En quoi consiste le format "nouvelle" ?

 

La nouvelle littéraire est un récit court qui prend toutes sortes de formes à travers les âges. Il y aurait 7 caractéristiques principales qui différencient le genre d’autres formes d’écriture :
 

1) La nouvelle littéraire est un récit. Elle représente donc un texte narratif, une histoire que l’on raconte ;

2) Elle est une œuvre de l’imagination. Elle n’est pas la narration fidèle d’un événement comme pourrait l’être un reportage ;

3) La nouvelle est littéraire : on emploie des figures de style, on choisit une formule narrative, on exploite les ressources de la langue pour créer des effets, captiver le lecteur, susciter en lui des émotions et des réflexions ;

4) Elle est brève et se fonde sur la concision : peu de personnages, d’événements et de lieux. Tout doit être ramassé et réduit ;

5) À l’opposé du roman, la nouvelle se concentre sur un seul événement, mais chaque élément devient significatif ;

6) L’intrigue repose principalement sur l’évolution psychologique du personnage principal ;

7) La fin réussit à provoquer une réaction chez le lecteur en raison de sa nature mystérieuse, surprenante ou inattendue.

La nouvelle suit généralement un schèma narratif :
 

- Situation initiale (présentation du personnage principal, lieu, époque, décor, etc.

- Élément déclencheur ou perturbateur (modification de la situation initiale)

- Péripéties (actions faites par le personnage principal et par les personnages secondaires qui vont permettre l’évolution psychologique du personnage principal)

- Dénouement ou résolution ou chute (met un terme aux actions et surprend généralement le lecteur)

- Situation finale (résultat, fin du récit)

 

Ateliers d'écriture

Pour  accompagner l’écriture de votre nouvelle, deux ateliers avec l'auteur Pablo Jakob ont proposés pendant le mois de janvier.

 

Sa nouvelle "Les Marches" a été lauréate du premier prix d’écriture de la Fête du Livre de Bron 2019, découvez là ici (PDF, 81Ko).

Pour mieux connaître Pablo Jakob :

Pablo Jakob est né à Delémont en Suisse en 1990. Il vit à Lyon. Après des études à l’Institut Littéraire Suisse, il intègre en 2014 la filière écrivain-dramaturge de l’ENSATT à Lyon, sous la direction d’Enzo Cormann et Mathieu Bertholet. Ses textes Appel en provenance de la Nébuleuse (m. en sc. Dominique Laidet) et Retour (m. en sc. Catherine Hargreaves) sont joués en 2017. En 2019, il participe à la performance La Mort de Rudolf Schwarzkogler (m. en sc. Ensemble Facture), durant laquelle il écrit en live pendant plus d’1h30. Il publie également des textes en prose dans diverses revues suisses et françaises. Sa nouvelle Les Marches est lauréate en 2019 du premier prix d’écriture de la Fête du Livre de Bron. Il travaille actuellement à une adaptation libre pour le théâtre du roman Ada d’Antoine Bello, commande prévue pour la scène en septembre 2020. En 2013, il est à l’affiche du long-métrage Milky Way de Cyril Bron et Joseph Incardona, coproduit par la RTS. À côté de ses activités d’écriture, il est mentor au sein du programme « Mentorat en ligne » de l’Institut Littéraire Suisse et fait partie du collectif d’auteurs.es franco-suisse, Hétérotrophes, dont il est l’un des membres fondateurs.

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